Le berceau du diable en berne et le crapaud qui hiberne : in memoriam Claude RAUCY (°15.05.1939 - †30.01.2024)
« Janvier fait souvent la faute,
Et elle est reprochée à mars. »
L'octave (et quelle octave !) de la Saint-Ildephonse 2024 s'achève aujourd'hui, mercredi 31 janvier 2024. Elle aura tenu le monde en haleine pendant 8 jours.
En Belgique comme en France, le crapaud commun entame bon an mal an son hibernation en octobre et reste abrité pendant 6 mois, dans un trou creusé par lui-même, souvent à plus de 50 cm de profondeur, ou dans des éboulis et des décombres, à l’abri du gel. À son réveil, il se dirige vers un point d'eau pour la reproduction qui a lieu dans l'eau. Mais il peut se passer beaucoup de choses, tellement de choses, en 6 mois. Je ne suis pas crapaud (igikeri), ni notaire, je suis petit oiseau (ifundi). Et pendant que le crapaud hiberne, je (comment en serait-il autrement ?), Ildephonse Murayi-Habimana wa Murayi dit Nikozitambirwa, reste éveillé et veille.
L'Histoire avec grand H retiendra qu'en l'an de grâce 2024, pendant que le crapaud hiberne, Outre-Quiévrain comme ici, "Le berceau du diable" (Weyrich, 2012) est devenu orphelin à la fin de l'octave de la Saint-Ildephonse 2024 qui avait démarré sur les chapeaux de roue avec le décès tragique Outre-Quiévrain, à Saint-Félix-de-Tournegat, de Madame Alexandra SONAC née GIOVANNETTI (°06.06.1987 - †23.01.2024) et sa fille Camille SONAC (12 ans). Nicole Houssa (°Herstal, 28.09.1930 - †Herstal 09.1959) se retourne dans sa tombe, et moi-même, Ildephonse Murayi-Habimana wa Murayi dit Nikozitambirwa, suis complètement effondré, mais reste néanmoins imperturbable, tel un bijou d'émail, un crapaud bagué d'or. Et pour cause (lire la suite sous la photo).
Ildephonse Murayi-Habimana wa Murayi dit Nikozitambirwa (photo prise à Metz, Place du Pontiffroy, 57000 France le dimanche 15 octobre 2023 à 11h55'18", heure de Paris - Boulogne-sur-mer)
Né le 15 mai 1939 à Saint-Mard (Lorraine belge), Claude RAUCY (°15.05.1939 - †30.01.2024) (diplôme d'agrégé de l’enseignement obtenu à l’École normale de Nivelles en 1961, professeur de français à Virton jusqu'en 1996), l’écrivain humaniste, est décédé à Liège à l’âge de 84 ans ce mardi 30 janvier 2024. Et, en passant par la Lorraine, je, Ildephonse Murayi-Habimana wa Murayi dit Nikozitambirwa, observe que Claude RAUCY (°15.05.1939 - †30.01.2024) avait, en septembre 1959, 29 ans, soit le même âge que Nicole Houssa, née à Herstal le 28 septembre 1930, décédée tragiquement en septembre 1959 suite à ce terrible accident mortel survenu à Herstal le 4 août 1959."Comme un collier brisé", tout a démarré sur les chapeaux de roue le 01.01.1960 : je, Ildephonse Murayi-Habimana wa Murayi dit Nikozitambirwa, étais encore dans mes langes. Maraudes est paru en 1970 {dans ma onzième année d'existence, ou, comme on voudra, dans la onzième année du décès de Nicole Houssa (°Herstal, 28.09.1930 - †Herstal 09.1959)}(c'est du pareil au même) et les chemins de Claude RAUCY (°15.05.1939 - †30.01.2024) et de Nicole Houssa (°Herstal, 28.09.1930 - †Herstal 09.1959) se sont encore une fois entremêlés, moi-même, Ildephonse Murayi-Habimana wa Murayi dit Nikozitambirwa, leur servant, à mon corps défendant, d'étalon. En 1970, c'était la troisième fois que le prix Nicole HOUSSA était attribué, après celui attribué à François Luca (1964 : Pour une qui chantait)(François) et celui attribué à Michel Chapel (1967 : Îles du langage)(Michel). L'étalon que je suis (ou que je suis devenu, ce qui revient au même), on ne le répétera jamais assez, ne sert qu'à mesurer le temps, à mon corps défendant (le Révérend Frère belge Henri EVRARD des Frères Lasalliens des Ecoles chrétiennes, mon professeur de français durant l'année scolaire 1977-1978 à l'Ecole Normale de Byumba au Rwanda peut, s'il est encore de ce monde, m'en être témoin) : "À Toi Léoncie" (1977), la future maman de Nicole (décédée le 29 janvier 1994 à 36 ans), et tout s'est emballé... Qui l'eût cru ? Moi, L'étalon, dis-je, me targue d'être à la fois, Nicole (1959), François (1964), Michel (1967), Claude (1970), Jean-Pierre (1973), Jean-Luc (1976), Dominique (1979), Gaëtan (1982), Serge Nunez-Tolin (1985), Carino (1988), Serge Delaive (1991), Emmanuel Mathieu (1994), Hubert Antoine (1997), Gwenaëlle (2000), Fabien (2003), Pierre Gilman (2006), Clélia (2009), Éric (2012), Pierre Warrant (2015) et Sébastien (2018), tel un bijou d'émail, un crapaud bagué d'or. Qui dit mieux ?
J'observe (comme dirait Valéry Giscard d'Estaing s'il était encore de ce monde) que "Le berceau du diable" (Weyrich, 2012) est paru en 2012, soit 53 ans après le fatal accident survenu à Herstal le 4 août 1959. Entre-temps, le Prix de poésie Nicole Houssa avait rallié sur la tombe de la défunte près de 140 poètes. Il a continué de récompenser des auteurs belges encore inconnus pour un premier recueil publié ou non, et ce, jusqu'en 2018. Et, "Comme un collier brisé", il se passe tellement de choses depuis 2018, mais rien ne se passe plus comme prévu ! Le monde semble avoir perdu toutes ses boussoles. Il faut toujours se méfier lorsque c'est le thermomètre qui détermine lui-même la température ! Mais soyons de bon compte. Le réchauffement climatique n'est pas imputable au thermomètre.
Mais que s'est-il donc passé en 2018 qui pourrait constituer un début d'explication à cette navigation en Haute Mer (HM) sans boussole, tel un bijou d'émail, un crapaud bagué d'or ?
Quelques supputations (algorithmes intempestifs).
En août 2018, Konstantinos Tzermias (retenez le nom), l’ex-mari de Véronique Pirotton (retenez celui-ci aussi), a été condamné par la chambre civile du tribunal de première instance de Liège à payer un euro symbolique à Bernard Wesphael pour procédure téméraire et vexatoire ! Le père de Victor avait introduit une procédure en son nom et celui de son fils pour obtenir des réponses quant aux « éléments troublants soulevés par la cour d’assises » qui a acquitté Bernard Wesphael. Uko byagenze ibara umupfu.
Mais que s'est-il réellement passé dans la soirée de ce jeudi 31 octobre 2013 ?
Comme dirait l'autre... Le cri rauque d’une mouette troue la nuit d’Ostende. L’air salé colle aux cheveux. Une femme est morte. Le phare mouline en vain au bout de l’estacade.. Elle gît dans la salle de bains de la chambre 602 de l’hôtel Mondo. Ce sont les vacances d’automne. Ce jour-là, le jeudi 31 octobre 2013, le soleil s’est couché à 17h24. Le décès de Véronique Pirotton a été constaté par un médecin à 23h35. Elle avait 42 ans. Le ciel était nuageux, chargé d’humidité. Quelques gouttes de pluie sont tombées, une fine bruine. Un temps de Toussaint.
Il est 22h56. L’ascenseur s’immobilise au rez-de-chaussée de l’hôtel Mondo. Le réceptionniste, qui bavarde avec un ami, en voit sortir un homme qui signale que sa femme s’est suicidée. Il semble calme. L’employé appelle immédiatement le 101. Ils montent tous trois au 6ème étage. L’homme a des traces de griffures à la main gauche et une petite blessure sur le poignet, juste au-dessus de sa montre-bracelet.
Fond de teint et vin rouge
Dans la salle de bains attenant à la chambre 602, ils découvrent le corps d’une femme, vêtue d’un seul T-shirt, couchée sur le dos, le bras droit en dessous. L’homme se penche vers elle et tente de la réanimer. Et comme dirait encore une fois l'autre (encore lui),...
"Quoi qu’il se soit réellement passé, le parcours politique de Bernard Wesphael a sans doute pris fin le jeudi 31 octobre 2013, dans la chambre 602 de l’hôtel Mondo, à Ostende. Triste sortie de scène pour le député wallon, membre fondateur d’Ecolo. Une vie qui s’éteint, celle de Véronique Pirotton, son épouse depuis un an. Et une autre qui se fracasse, la sienne. En toile de fond, un brouillard de mots et d’images – les chœurs tragiques de Sophocle, la saga Borgen, les réminiscences du drame Cantat-Trintignant... " (SIC).
Au fond de lui-même, le député déchu songe peut-être à ces paroles autrefois chantées par Léo :
« Oui ça pleuvait, oui ça pleuvait
Comme à Ostende et comm’ partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu’on s’demande si c’est utile
Et puis surtout si ça vaut l’coup
Si ça vaut l’coup d’vivre sa vie. »
L’ex député a été remis en liberté après 10 mois de préventive. Inculpé pour le meurtre de son épouse et incarcéré à la prison de Bruges, le député wallon a toujours clamé son innocence. Presque seul contre tous. Comme il en a toujours été persuadé... Bernard Wesphael, né à Waremme le 25 septembre 1958, est un homme politique belge francophone, écologiste de gauche... Il avait promis de se remettre dans l'arêne politique. (Qu'est-ce) qui l'en a empêché ? Poser la question c'est déjà y répondre. Et il est peut-être déjà trop tard. "Le berceau du diable" (Weyrich, 2012) est orphelin depuis ce mardi 30 janvier 2024, au lendemain de la Saint-Sulpice Sévère 2024. Et ce n'est pas un fait anodin. Outre-Quiévrain, la Douce France pleure Madame Alexandra SONAC née GIOVANNETTI (°06.06.1987 - †23.01.2024) et sa fille Camille SONAC (12 ans) victimes toutes les deux d'un accident tragique survenu à Saint-Félix-de-Tournegat à la Saint-Ildephonse 2024 (ou à la Saint-Polycarpe 2024, comme on voudra) le mardi 23 janvier 2024 à 5h45, fauchées par une BMW bleue qui descendait vers le sud avec à son bord, un homme et deux femmes de nationalité arménienne , et, dans mon plat pays d'adoption, nous pleurons depuis hier 30 janvier 2024, au lendemain de la Saint-Sulpice Sévère, Claude RAUCY (°15.05.1939 - †30.01.2024), né à Saint-Mard (6762)(Lorraine belge) le lundi 15 mai 1939 et décédé à Liège (4000) le mardi 30 janvier 2024 à l'âge de 84 ans.
« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. » [— René CHAR | Poète français né le 14 juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) et mort à Paris le 19 février 1988, ayant adhéré au mouvement surréaliste à 22 ans]
« Ce qui est dit doit être fait
Ce qui est fait était écrit
C'est comme ça…
C'est la vie. » (Jacques Higelin)
La première chanson de l'année 2024 : GHETTOKIDS X BEAFRIKA I BADGYALCASSIE - YouTube
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Allez ! Bonne soirée et puis aussi bonne chance.
Abatabizi bicwa no kutabimenya.
Nikozitambirwa
31.01.2024